[ réseau ] Soirée projections du Club Cinématrix !

Projections suivies d’échanges en présence des réalisateur·ices autour de 6 courts-métrages réalisés par les membres du Club Cinématrix. 
Le Club Cinématrix est une association de soutien et de partage en non-mixité choisie autour de la fabrication de films. Cet évènement est ouvert à tous·tes !

Au programme (ordre non exhaustif) :

La Fille de Briques (34min), de Manuela Rössler
Résumé—>
Louna, 14ans, vit a Longo Maï, une communauté autonome anticapitaliste, dont elle se détourne en aiguisant sa notoriété Instagram avec ses copines du collège. Ayant moi aussi grandi dans ce lieu, c’est en miroir que le portrait de Louna se déploie, questionnant la façon dont on se construit à la lisière deux mondes qui s’opposent.

Des plantes et des corps (9min30), de Diane Rigou-chemin et Laura Caron
Résumé—>
Roseline et Candice souhaitent au travers d’un reportage se pencher sur l’état de la flore des calanques. Le constat est inquiétant, les plantes endémiques du bassin méditerranéen tendent à disparaitre malgré leur robustesse. Ainsi nos deux amies s’interrogeront sur la place de leur propre corps face à cette nature forte et sauvage qu’elles rejoindront dans une osmose poétique.

Wadi Jhannam (la vallée de l’enfer) (33min), de Zoé Filloux
Résumé—>
Hicham habite à Beyrouth, il est botaniste. Dès qu’il peut, il s’en va travailler au nord du Liban, dans la Vallée de l’Enfer. Là bas, il recense les plantes dans l’espoir de les protéger. Avant de partir, en marchant, pendant les pauses, il me raconte son métier. Les problématiques qu’il y rencontre font écho à celles d’un Liban en crise.

[ Hatef Sada ] هاتف صدى (7min30), de Anouch Basbous
Résumé—>
Une correspondance entre deux amant.es de deux villes méditerranéennes, une lettre interdite donnée à la mer pour qu’elle la porte. Le titre signifie phone echo, les échos de la voix.

Sans Léa (19min), de Louve Dubuc-Babinet
Résumé—>
Simon et Isaac, deux amis qui ont changé de nom et de visage, se retrouvent pour trier ensemble les affaires de leur amie de lycée, décédée quelques jours plus tôt.

Too big (19min), de Toulouse
Résumé—>
TOO BIG traite d’une île imaginaire dont la densité s’appuie sur des personnages au but commun : atteindre une girouette. Ainsi que sur la survivance d’un folklore et de rapports de force. Je tente de percer les limites de présence ou bien l’épaisseur d’existence de ces personnages qui font « exister » cette île et l’histoire de cette île. Les personnages font groupe ou s’individualisent tentant de faire survivre les choses qu’iels connaissent et par extension ce qu’iels connaissent d’elleux même. L’île en revanche est indéfinie, mystérieuse, il n’y fait jamais vraiment jour. La vie y est rythmée par le cycle de la marée qui monte et qui descend, les courbes de l’île évoluent. Il y a du brouillard et ses limites sont fluctuantes. Le film est réalisé à partir de maquettes, de décors sculptés, de prises réelles et d’images de synthèse.

à partir de 18h et jusque 21h30 – La Halle (2eme étage de Coco Velten)

Informations pratiques
 Entrée libre et gratuite
 Les bénéfices du bar permettent au projet Coco Velten d’exister, merci !

C’est où ?
16 Rue Bernard du Bois
13001 Marseille
Entrée par le cœur d’îlot Velten
Métro : Jules Guesde – ligne 2
Tramway : Belsunce Alcazar ou Sadi Carnot – ligne T2 et T3
Station Levélo la plus proche :
n°2240 – Boulevard des Dames
n°1301 – Place des Marseillaises