𝗰𝗿𝘆𝗽𝘁𝗼—𝗰𝗼𝗻𝘀𝗼
𝘥𝘪𝘷𝘦𝘳𝘨𝘦𝘯𝘤𝘦𝘴 𝘦́𝘤𝘰𝘭𝘰𝘨𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴
𝑠𝑎𝑚. 10 𝑗𝑢𝑖𝑛 | 19:00—00:00 | 𝑝𝑟𝑖𝑥 𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒
6, 𝑠𝑞𝑢𝑎𝑟𝑒 𝑆𝑡𝑎𝑙𝑖𝑛𝑔𝑟𝑎𝑑 13001 𝑀𝑎𝑟𝑠𝑒𝑖𝑙𝑙𝑒
— 𝟭𝟵:𝟬𝟬-𝟮𝟬:𝟯𝟬 : 𝗧𝗮𝗹𝗸
“𝗟𝗲𝘀 𝗿𝗲𝘀𝘀𝗼𝗿𝘁𝘀 𝗶𝗱𝗲́𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝗿𝗶𝘀𝗲 𝗲́𝗰𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲”
On accueillera Jeanne Guien, autrice du livre “Le consumérisme à travers ses objets”, et Nastasia Hadjadji, autrice de “No crypto”, tous deux parus aux Éditions Divergences.
Elles présenteront mutuellement leurs ouvrages et échangeront sur les ressorts de la crise écologique. De quelle façon le crypto et les comportements consuméristes sont également alimentés par des idéologies écocides ? Quel rôle la fascination par les idées de maîtrise du monde naturel et d’éloignement entre humain et naturel jouent dans ces deux phénomènes ?
Nous vous invitons à écouter d’autres questionnements soulevés par les autrices afin de débattre ensemble des solutions pour un avenir commun.
— 𝟮𝟬:𝟯𝟬-𝟮𝟯:𝟯𝟬 : 𝗗𝗝𝘀𝗲𝘁𝘀
— 𝗧𝗼𝘂𝘁𝗲 𝗹𝗮 𝘀𝗼𝗶𝗿𝗲́𝗲 : 𝗖𝗿𝘆𝗽𝘁𝗼𝘀 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗽𝗮𝗿 𝗚𝘂𝗳𝗼
Gufo place en son centre l’acte nécessaire de manger afin de vivre, créer et fêter. Il s’agit d’interroger nos conditions d’artistes, de travailleur.se.s du champ de l’art et plus largement du travail, au détriment des impératifs qualifiés d’alimentaire, souvent fastidieux et pourtant indispensables. Gufo désire questionner nos moyens d’actions et de subsistances individuels et collectifs, nos conditions économiques et contextuelles, nos énergies nécessaires et nos dépenses inhérentes.
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𝙉𝙤 𝘾𝙧𝙮𝙥𝙩𝙤. 𝘾𝙤𝙢𝙢𝙚𝙣𝙩 𝘽𝙞𝙩𝙘𝙤𝙞𝙣 𝙖 𝙚𝙣𝙫𝙤𝙪̂𝙩𝙚́ 𝙡𝙖 𝙥𝙡𝙖𝙣𝙚̀𝙩𝙚.
Nastasia Hadjadji
Bitcoin et les « monnaies » magiques d’Internet suscitent un engouement souvent teinté de fanatisme mais aussi la défiance, voire le rejet. Pour apporter un éclairage critique sur le phénomène des « cryptomonnaies », ce livre parcourt le Globe, depuis les Cypherpunks californiens, le white paper de Satoshi Nakamoto, les « mines» de Bitcoin du Kazakhstan et du Texas, jusqu’aux offensives crypto au Salvador, à Porto Rico ou en Afrique. Il lève le voile sur les échecs économiques d’une industrie qui a accouché de nombreux scandales ainsi que sur l’aberration écologique qu’elle représente. Ces récits fournissent aussi l’occasion d’analyser les soubassements idéologiques d’une technologie que ses détracteurs désignent comme un cheval de Troie pour la pensée réactionnaire.
Journaliste indépendante, 𝗡𝗔𝗦𝗧𝗔𝗦𝗜𝗔 𝗛𝗔𝗗𝗝𝗔𝗗𝗝𝗜 couvre l’économie du numérique et les cultures Web avec une perspective critique. Elle collabore avec Le Monde, Les Echos, Usbek&Rica, L’ADN et Numerama. Auparavant, elle a réalisé des reportages pour l’émission Tracks de Arte et produit Music Herstory, une émission de radio féministe sur les musiques expérimentales.
𝙇𝙚 𝙘𝙤𝙣𝙨𝙪𝙢𝙚́𝙧𝙞𝙨𝙢𝙚 𝙖̀ 𝙩𝙧𝙖𝙫𝙚𝙧𝙨 𝙨𝙚𝙨 𝙤𝙗𝙟𝙚𝙩𝙨: 𝙜𝙤𝙗𝙚𝙡𝙚𝙩𝙨, 𝙫𝙞𝙩𝙧𝙞𝙣𝙚𝙨, 𝙢𝙤𝙪𝙘𝙝𝙤𝙞𝙧𝙨, 𝙨𝙢𝙖𝙧𝙩𝙥𝙝𝙤𝙣𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙙𝙚́𝙤𝙙𝙤𝙧𝙖𝙣𝙩
Jeanne Guien
Qu’est ce que le consumérisme ? Comment s’habitue-t-on à surconsommer, au point d’en oublier comment faire sans, comment on faisait avant, comment on fera après ? Pour répondre à ces questions, Jeanne Guien se tourne vers des objets du quotidien : gobelets, vitrines, mouchoirs, déodorants, smartphones. Cinq objets auxquels nos gestes et nos sens ont été éduqués, cinq objets banals mais opaques, utilitaires mais surchargés de valeurs, sublimés mais bientôt jetés. En retraçant leur histoire, ce livre entend montrer comment naît le goût pour tout ce qui est neuf, rapide, personnalisé et payant. Car les industries qui fabriquent notre monde ne se contentent pas de créer des objets, elles créent aussi des comportements. Ainsi le consumérisme n’est-il pas tant le vice moral de sociétés « gâtées » qu’une affaire de production et de conception. Comprendre comment nos gestes sont déterminés par des produits apparemment anodins, c’est questionner la possibilité de les libérer.
𝗝𝗘𝗔𝗡𝗡𝗘 𝗚𝗨𝗜𝗘𝗡, ancienne élève de l’École normale supérieure, est docteure en philosophie et agrégée. En 2019, elle a soutenu une thèse à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne consacrée à la notion d’obsolescence, étudiant l’histoire des débats autour de la durée de vie des moyens de production et des biens de consommation. Membre du CETCOPRA et du LISRA, co-organisatrice du séminaire Deuxième vie des objets (Mines, EHESS), elle conduit également des expériences de recherche-action concernant les biffins (récupérateurs de rue en Ile-de-France), le freeganisme (récupération alimentaire), la collecte municipale des déchets et l’antipub. Elle anime également une émission radio et un blog sur médiapart afin de médiatiser certains enjeux sociaux et politiques liés au déchet : condition de travail des éboueurs et des biffins, politiques d’ « économie circulaire », injustices environnementales en France, répartition inégale de l’étiquette « écologiste » dans les luttes et les mouvements sociaux.