La pêche artisanale, profession en voie de disparition – et toujours très menacée – est une des plus anciennes activités littorales. Elle fait partie du caractère et de l’histoire de l’alimentation à Marseille.
En ces temps troublés, nous avons voulu avoir de ses nouvelles !
La semaine dernière, la Cité de l’agri s’est rendue sur le Vieux Port pour comprendre comment les pêcheurs et les pêcheuses loca.les.ux s’adaptaient aux dispositions gouvernementales prises face à la crise sanitaire.
En effet, les restaurants, dont les cuisinier.e.s sont les principa.ux.les client.e.s des pêcheu.r.se.s du Vieux Port, ont fermé depuis la mi-mars. Le marché aux poissons, lui aussi, est suspendu.
Cependant, une petite dizaine de pêcheu.se.r.s se tient encore chaque matin au bord de l’eau. Sans poser pied à terre, ils/elles vident leurs filets et proposent le contenu directement depuis leurs bateaux : maquereaux, merlans, daurades, allaches et autres poulpes de roche sont exposés à la vue des (trop peu nombreu.x.ses) passant.e.s.
Mais tous les pêcheu.se.r.s de Marseille ne sont pas en centre-ville. On en retrouve ailleurs, notamment au Vallon des Auffes, où les quatre derniers petits bateaux de pêche du port survivent en vendant le contenu de leurs filets à leurs voisin.e.s, friand.e.s de poissons frais !
♦ Pour les amat.rice.eur.s de poisson : les pêcheu.se.r.s sont présent.e.s sur le Vieux Port de Marseille tous les matins autour de 10h. Il suffit d’une attestation de déplacement autorisé pour les soutenir et s’approvisionner !
♦ Pour la survie de la pêche artisanale locale, retrouvez une pétition par là !
♦ Pour en savoir plus sur la pêche locale face au confinement, retrouvez des articles de presse ici, là ou encore là.